EXPOSITION: la fin du système concentrationnaire
Du 14 au 25 septembre 2020
au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE, palais d'iéna)
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A l’occasion du 75ème anniversaire de la libération des camps, le CESE expose depuis début septembre sur ses grilles (avenue Albert-de-Mun) plusieurs images consacrées au retour à la liberté des déportées et déportés. L'exposition, réalisée par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et l’Association des Amis de la Fondation, avec le concours de l'AFMA, sera à découvrir en intégralité du 14 au 25 septembre à l'intérieur du Conseil (Entrée libre et gratuite de 11h à 17h30, dernière entrée à 17h).
Descriptif: https://www.lecese.fr/fondation-memoire-deportation-exposition-retour-deportes
Enfants déportés photographiés par un soldat soviétique à Auschwitz. © Musée-Mémorial d’Auschwitz-Birkenau/CDJC
Profanation du Centre de la Mémoire à Oradour sur Glane
Dans le village martyr d'Oradour sur Glane où 642 personnes avaient été exécutés, les hommes fusillés dans les granges, les femmes et enfants regroupés dans l’église incendiée par les soudards de la division SS Das Reich, ce vendredi 21 Août 2020, d'insultantes inscriptions révisionnistes ont été portées sous forme de graffiti à l'entrée du Centre de la Mémoire: le terme «martyr» a été rayé et remplacé par celui de «menteur», le nom d'un révisionniste et antisémite notoire invoqué.
Hélas, il se trouve encore quelque(s) ignoble(s) personnage(s) pour insulter de la sorte la mémoire des victimes de la barbarie nazie et mépriser la douleur des familles.
Cette offense doit être poursuivie avec la plus grande rigueur et le travail de mémoire poursuivi sans relâche et avec d’autant plus d’ardeur; elle a suscité une très large réprobation républicaine.
Nous aurons l'occasion de revenir dans notre Lettre de l'AFMA sur l'histoire du village martyr d'Oradour sur Glane, devenu en France un symbole de la barbarie nazie, comme sur le sillage de terreur laissé par la division SS Das Reich depuis les crimes de guerre perpétrés dans les Balkans, puis en Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie et finalement en France.
https://www.humanite.fr/antisemitisme-ladn-des-negationnistes-est-dextreme-droite-692745
AFMA : Assemblée Générale 2020
Dimanche 13 septembre 2020
Dans les conditions exceptionnelles de cette année de pandémie Covid-19, nous avons dû reporter la date de notre Assemblée Générale du printemps à l'automne.
Aussi, l'Assemblée Générale, est convoqué pour le Dimanche 13 Septembre prochain, à 10h00 dans la salle du Mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy l’Asnier, 75004 PARIS
Ordre du jour :
- 1 – Ouverture de la réunion
- 2 – Rapport d’activité
- 3 - Rapport financier
- 4 – Questions diverses
- 5 – Élection du Conseil d’Administration
Cette Assemblée Générale peut être l'occasion de rejoindre notre association. Pour participer aux votes de l’Assemblée générale, vous devez être à jour de vos cotisations 2019/2020. Si vous ne pouvez pas participer à l’AG, vous pouvez confier un pouvoir sur papier libre à un autre membre présent.
L'Assemblée Générale sera suivie d'un repas fraternel.
Merci de retourner le formulaire ci-joint : Convocation AG 2020
Une plaque à la mémoire des enfants juifs déportés de la ville de Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne a été vandalisée. La stèle, inaugurée l'année dernière, rend hommage aux sept enfants de la ville déportés avec leurs familles entre 1942 et 1944, "parce que nés juifs".
Cette ignoble profanation a été effectuée dans la période où se tiennent les cérémonies de commémoration de la rafle du Vel d'Hiv' survenue les 16 et 17 juillet 1942.
Nous espérons que le ou les auteurs de cette inadmissible provocation seront promptement identifiés et poursuivis.
Devant le monument et les porte-drapeaux, MM. Leniger et Chemouni, de l'AFMA |
Saluant les porte-drapeaux, les autorités et, parmi les élus, MM. Stéphane Trousseau et Abdel Sadi |
Dans le cadre de "Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France", c'est encore dans les conditions sanitaires exceptionnelles liées à la prévention de la pandémie Covid-19, que la commémoration de la rafle Vel d'Hiv, s'est tenue, ce Dimanche 19 Juillet 2020, face au monument et au wagon devant la cité de la Muette de Drancy, ancien camp d'internement.
Devant les porte drapeaux, un peloton d'honneur de la gendarmerie, en présence du Préfet de Seine Saint-Denis, des généraux de la place et des élus, dont le président du Conseil Départemental, Stéphane Troussel, le maire de la ville voisine de Bobigny, Abdel Sadi, la maire de Drancy étant représentée par un adjoint, ont été lues les prières des aumôniers militaires des confessions protestante, musulmane, catholique et israëlite, puis le message de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, Mme Geneviève Darrieussecq, lu par M. le Préfet.
Devant le monument de la Déportation, place du 23 janvier 1943 - Fortuné Sportiello, à Marseille (2ème),
commémoration de la rafle du Vel d'Hiv et de la déportation, avec Albert Barbouth, Caroline Pozmentier-Sportich et Elise Cohen.
Denise Trois Marter représentait l'AFMA à la commémoration du Camp des Milles
C’était un jeudi, le 16 juillet 1942. Une journée qui s’annonçait ensoleillée mais ce fut un jeudi noir pour tant de familles juives.
En moins de quarante-huit heures, de quatre heures du matin, le 16 juillet, jusqu'au lendemain, le 17 juillet à treize heures la police a arrêté 12 884 Juifs à Paris et en banlieue. Pendant cette rafle du Vél' d'Hiv, ont même été arrêtés des hommes de plus de 60 ans des malades, des femmes (5802) et des enfants de moins de 16 ans (4051 enfants)
Une opération d'une telle ampleur a été nécessairement longuement préparée. Il faut souligner à cet effet que 9 000 fonctionnaires français (parmi eux 4 000 policiers) ont été mobilisés pour cette rafle baptisée « opération vent printanier ». À cette occasion, on a retiré d’un fichier de la préfecture de police (le fichier « Tulard » 27 000 fiches de juifs, de manière à pouvoir distribuer ces fiches aux équipes policières chargées des arrestations. L'opération, sans précédent dans les annales policières françaises, a été conçue à l'initiative des occupants. Elle a été menée toutefois, de bout en bout, sous les ordres de Pétain, Laval, Bousquet et de la hiérarchie administrative et policière de l'État français.
Je voudrais replacer la tragédie de ma famille dans le contexte de cette période.
Le 21 juin 1941 un décret signé par Pétain, enleva la nationalité française de mon grand-père qui redevint Polonais. Ma grand-mère, mon père et son frère tous trois nés en France, devinrent apatrides et futures victimes de la rafle du 16 juillet 1942.
Dès l’aube, au domicile de mes grands-parents, près de la Bastille, deux policiers français, un inspecteur et l’autre en uniforme cognèrent à la porte vers 5 heures du matin avec pour ordre de les arrêter ainsi que mon père et son frère Maurice.
Tandis que le policier en uniforme montait arrêter une autre famille, l’inspecteur finit par céder aux supplications de ma grand-mère et laissa mon père s’échapper. Pour son frère âgé de plus de 16 ans, il refusa craignant les réactions de son collègue qu’il ne connaissait pas.
Mes grands-parents et Maurice furent conduits dans une école et avec d’autres, embarqués dans des autobus pour le camp de Drancy. Les familles dont les enfants avaient moins de 16 ans furent conduites au Vel d’Hiv, avant d’être transférées dans les camps du Loiret, Pithiviers et Beaune-la-Rolande.
Trois jours plus tard, le 19 juillet 1942, Maurice fit partie du convoi n°7 de 999 personnes. A son arrivée à Auschwitz, après sélection, 375 seront gazés, 504 hommes et 121 femmes seront immatriculés. En 1945 il y aura 17 survivants.
Au début, les nazis comptabilisaient les décès de ceux qui avaient été immatriculés. Ensuite, ils cessèrent pour ne pas laisser des traces de leurs crimes tout en sachant que ceux qui étaient victimes de la sélection à l’arrivée des convois n’étaient pas non plus comptabilisés.
Du train qui l’emmenait par cette voie ferrée vers l’Est, destination inconnue, Maurice écrit sur une petite feuille de papier, une lettre qui était destinée à mon père, en fait griffonnée au verso d’une punition scolaire sur un papier d’écolier.
Que disait Maurice dans ce court message ? Maurice donnait des nouvelles de ses parents encore à Drancy et terminait ainsi : « j’espère que nous nous reverrons un jour, ton frère qui ne t’oublie pas ».
Alors que le convoi passe à hauteur de Fossoy, Maurice glisse la lettre par un interstice, notant : Je remercie mille fois la personne qui pourra faire parvenir ce mot à l’adresse suivante, il signait un jeune de 16 ans qui écrit à son frère de 11 ans ».
Ce même jour, les époux Carron qui se trouvaient à proximité de la voie ferrée, écrivirent à mon père « C’est par hasard que nous nous trouvions dans un champ au moment où passait un train, des jeunes nous ont fait signe …l’un d’eux a lancé cette lettre que nous nous empressons de renvoyer…pour nous rassurer soyez aimable de nous prévenir au reçu de la lettre…
Pauline Carron, prend un grand risque en renvoyant la lettre et en indiquant au dos sa propre adresse.
Les époux Carron avaient saisi toute l’importance des messages et par leur geste exprimaient leur sympathie agissante face au drame cruel qui frappait les familles juives.
Maurice ignorait le sort qui l’attendait. Il fut porté décédé selon les bourreaux nazis le 28 septembre 1942 soit 10 semaines après son message. Un sort identique attendait mes grands-parents déportés par le convoi n°9 du 22 juillet, ma grand-mère décédée le 8 août 1942 soit deux semaines après son arrivée à Auschwitz, elle avait 51 ans, mon grand- père décédé le 3 septembre soit 6 semaines après, il avait 49 ans.
Mon père avait presque 12 ans. Jusqu’à la Libération il lui fallut échapper aux rafles toujours menaçantes. Le port de l’étoile jaune vous désignait comme une proie pour la police. En 1945, mon père dut se rendre à l’évidence, aucun des siens ne reviendrait.
En 1990, de retour d’un pèlerinage à Auschwitz c’est parmi la foule de 200 000 participants lors de la manifestation parisienne contre la profanation du cimetière de Carpentras, que mon père va croiser un ancien déporté François Xavier Estruch qui habite Château Thierry. C’est lui l’homme providentiel qui va retrouver les époux Carron qui envoyèrent à mon père la lettre de son frère.
C’est grâce à François Estruch et à Marcel Mercier ancien maire de Fossoy qu’auront lieu ce qu’on a appelé »les retrouvailles de l’histoire » entre Pauline Carron et mon père.
Ces deux hommes d’exception trop tôt disparus, Marcel Mercier en 1998, François Estruch en 2000, aidés par Dominique Jourdain maire de Château Thierry décidèrent d’ériger en 1990 cette stèle de mémoire inaugurée le 19 juillet 1990, afin d’unir dans l’hommage le sort de Maurice jeune adolescent de 16 ans mort en déportation parce que né juif et le geste courageux et de solidarité des époux Carron dans la nuit noire de l’occupation que traversait notre pays envahi par les Allemands.
Entre le 1er convoi du 27 mars 1942 et la fin 1942, plus de 42 000 Juifs vivant en France ont été déportés par 42 convois à destination d’Auschwitz pour y être assassinés dans les chambres à gaz et les fours crématoires. 811 reviendront des camps de la mort en 1945.
Le dernier convoi, celui du 31 juillet 1944, 19 jours avant l’arrivée de la division Leclerc qui allait libérer Paris, comprenait 1300 personnes dont 200 enfants, la plupart arrêtés entre le 21 et le 25 juillet dans les maisons d’enfants de la région parisienne par Alois Brunner le sinistre commandant du camp de Drancy. Le plus jeune enfant, Alain Blumberg né le 17 juillet à Drancy, un bébé âgé de 14 jours, fut déporté par ce convoi.
Victimes également de la répression des occupants nazis et de la politique de collaboration du Gouvernement de Vichy, 86.000 hommes et femmes : résistants, opposants politiques, otages, droits communs ont été déportés vers les camps de concentration à partir de Compiègne et de Romainville. Environ 35 000 sont morts dans les camps dont 1 500 en chambre à gaz.
Cette page ténébreuse de l’histoire de France est une tache indélébile. Ne l’oublions jamais!
En France, plus de 4 000 Justes ont été reconnus, honorés à ce jour, pour avoir au péril de leur vie, aidé des familles juives persécutées par l’occupant nazi.
Mais ils sont des milliers, inconnus comme les époux Carron, à avoir eu à un moment donné le geste de solidarité qui permet de ne pas douter de l’être humain. Et c’est l’honneur de Fossoy d’avoir voulu rendre cet hommage dès 1990.
Chers amis, je ne veux pas conclure sans vous confier l’émotion qui étreignait mon père à chaque fois et sa fierté de se retrouver parmi vous au cœur de ce petit village de France pour rendre hommage à son frère innocent dont le destin fut interrompu brutalement à l’aube de ses 17 ans. C’est l’honneur de Fossoy, votre village, d’avoir voulu rendre cet hommage en érigeant cette stèle du souvenir dès 1990. D’ailleurs mon père faisait en quelque sorte partie de Fossoy, ayant reçu le diplôme de citoyen d’honneur.
Au-delà du souvenir transcrit sur la plaque apposée sur cette stèle, pour rappeler comme l’a dit Primo Levi ‘’ C'est arrivé et tout cela peut arriver de nouveau ’’, cette inscription est un message de vigilance. Oui, nous devons nous souvenir par devoir de mémoire mais aussi pour combattre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
Chers amis, depuis 31 ans, nous nous retrouvons au pied de cette stèle. Votre présence toujours aussi fidèle doit être interprétée comme un hommage à tous les déportés juifs de France, à tous les déportés par mesure de répression et autres victimes de la politique collaboratrice de l’Etat français avec l’occupant nazi.
Votre présence, cette permanence du souvenir, est aussi l’expression de votre foi en des valeurs qui permettent d’espérer de l’homme et de la validité du serment des déportés ‘’plus jamais ça!’’. De ce rendez-vous de la mémoire, nous y puiserons des certitudes et des forces pour transmettre le symbole que constitue le message gravé sur cette stèle. Merci à tous d’être venus toujours aussi nombreux.
Didier Celiset, à Fossoy, le 16 Juillet 2020
Stelle à la mémoire de Maurice Zélis, jeune déporté juif de 16 ans, arrêté par la police française lors de la "rafle du Vel d'hiv", les 16-17 Juillet 1942 qui laissa tomber par un interstice du wagon qui le menait à Auschwitz, un message destiné à son frère, que les époux Carron purent faire parvenir au petit frère, Jacques Celiset.
Cela a été décrit par Didier Celiset.
La commémoration, respectant les dispositions sanitaires particulières en période de pandémie Covid-19 a commencé devant la stelle dressée en 1990, puis les allocutions des maires de Fossoy et de Château-Thierry, des représentants de la FNDIRP et de l'AFMA, puis de Didier Celiset, ont eu lieu dans la salle municipale.

3 | Mot de la Présidente |
4-5 | Les “Mavericks” |
6-7 | Entretien avec Rosette Grynberg |
8 | Nous sommes tous des Juifs allemands |
9 | Des médecins dans la Résistance |
10-11 | Commémorations en temps d’état d’urgence sanitaire |
12-13 | Quelques notes sur le ghetto de Lodz |
14 | Maurice Rajsfus |
Voyage du souvenir et de la mémoire | |
15 | Assemblée Générale de l’AFMA |
Appel à candidature au Conseil d’Administration | |
Cotisation 2020 |
14 Mai 1941: "billet vert" et internement des juifs "étrangers" dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande
Collection Musée de la Résistance Nationale – Champigny-sur-Marne. Le camp de Pithiviers (mai 1941)
Alors qu'en ce 14 mai 2020 les conditions exceptionnelles de l'état d'urgence sanitaire amènent encore à annuler les rassemblements commémoratifs, nous invitons à suivre l'agenda du CERCIL (Centre d'Etude et de Recherche sur les Camps d'Internement dans le Loiret ) et à remémorer ce que fut la "rafle du billet vert", un an avant les grandes rafles et les déportations de l'été 1942.
Extraits d'une présentation du CERCIL:
En mai 1941, à Paris, des milliers de Juifs étrangers, dont la liste a été établie grâce au fichier du recensement effectué à partir de septembre 1940 par les autorités françaises sur ordre allemand, reçoivent une convocation, le « billet vert »: ils sont «invités à se présenter», le 14 mai, dans divers lieux de rassemblement «pour examen de situation». Ils doivent être accompagnés d’un membre de leur famille ou d’un ami. Persuadés qu’il s’agit d’une simple formalité, beaucoup s’y rendent. Ils sont alors retenus, tandis que la personne qui les accompagne est priée d’aller chercher pour eux quelques vêtements et vivres. 3.700 Juifs sont ainsi arrêtés dans la région parisienne: c’est la «rafle du billet vert». Conduits à la gare d’Austerlitz en autobus, ils sont transférés le jour même en train vers le Loiret. 1 700 d’entre eux sont internés à Pithiviers, 2 000 à Beaune-la-Rolande.
Ils vont y rester pendant plus d’un an, dans l’ignorance totale du sort qui leur est réservé. Dès le 8 mai 1942, 289 d’entre eux sont transférés au frontstalag de Compiègne-Royallieu, d’où ils sont majoritairement déportés le 5 juin 1942, par le convoi 2. En juin-juillet 1942, la quasi-totalité des internés est déportée. Trois convois partent directement vers Auschwitz: le 25 juin et le 17 juillet 1942 de Pithiviers, le 28 juin de Beaune-La-Rolande.
Les «hommes du billet vert» sont donc massivement déportés par les convois 2, 4, 5, et 6 partis respectivement le 5 juin de Compiègne, le 25 juin de Pithiviers, le 28 juin de Beaune-la-Rolande, et le 17 juillet de Pithiviers.
Lire aussi:
David Diamant, Le Billet vert. Vie et lutte à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, camps pour juifs, camps pour chrétiens, camps pour patriotes, Édition du Renouveau, 1977.
Monique Novodorsqui-Deniau, Pithiviers-Auschwitz 17 Juillet 1942, 6h15. convoi 6 camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Orléans: éditions CERCIL, 2006
Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation
Dimanche 26 avril 2020

Chaque année, le dernier dimanche d'avril est une journée du souvenir, avec des commémorations où l'AFMA est représentée.
Cette année, dans les conditions exceptionnelles de l'état d'urgence sanitaire liée à la pandémie Covid-19, les commémorations n'auront pas lieu comme à l'habitude. L'AFMA s'associe au Message des Déportés lancé par la FNDIRP, la FMD et les Associations de mémoire:
Il y a soixante quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.
La moitié d’entre eux devait encore périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur.
Les survivants de ce drame du genre humain, par leur esprit de résistance, leur volonté et leur profond attachement à préserver leur dignité, ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et la menace permanentes de la mort.
Le 1er octobre 1946 s’achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de «crime contre l’humanité» et posait les bases du droit pénal international.
De tout cela, rien ne doit être oublié...
Et pourtant, si les déportés ont su montrer dans les pires circonstances que la résistance face au crime demeurait toujours possible, leur persévérance à témoigner partout et auprès de tous ne suffit pas à faire disparaître la haine, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et le rejet des différences.
Combattre sans relâche les idéologies qui affaiblissent notre modèle républicain et prônent le retour à l’obscurantisme et au fanatisme, Promouvoir la tolérance, Investir dans l’éducation morale et civique des jeunes générations.
C’est le message des déportés, qui veulent faire de la journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, une journée d’hommage, de recueillement, et plus encore, d’engagement personnel.
La période dramatique de la déportation rappelle en effet cruellement que les êtres humains sont responsables de l’avenir qu’ils préparent à leurs enfants et qu’ils partagent une même communauté de destin.
Ce message a été rédigé conjointement par:
La Fédération Nationale des Déportés, internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
77ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie
Hommage aux combatants
CC BY-SA Wikimedia - François Szulman - Insurrection du ghetto de Varsovie - 1962
À l’Occasion du 77ème anniversaire du soulèvement du Ghetto de Varsovie, voici un résumé du livre de Larissa Cain: Ghettos en révolte, Pologne 1943, paru aux éditions Autrement, collection « Mémoires » en 2003 (ISBN 2-7467-0359-9).
Larissa Cain, née en 1932 a été enfant une de ces «chats sauvages du ghetto» dans lequel ses parents furent engloutis. Ses témoignages vidéo, notamment sur Youtube, sont utilisés, comme lors de la commémoration organisée par le Mémorial de la Shoah et la commission du souvenir du CRIF, en ligne, dans les conditions exceptionnelles de cette année marquée par la pandémie Covid-19.
La révolte des ghettos en Pologne
Les nazis avaient l’habitude de profiter des fêtes juives pour accomplir leurs forfaits.
Le jour de Kippour 1940, ils annoncent l’enfermement des Juifs de Varsovie. Cette politique avait déjà été mise en œuvre dans de nombreuses villes de la Pologne occupée ou de la zone incorporée au Reich, à Piotrkow et Pulawy, dès 1939, puis à Łódź, Cracovie, Bendzin, Sosnowiecz...
Le ghetto de Varsovie
Partout c’est pratiquement le même scénario qu’à Varsovie où ils expulsent, en octobre 1940, les 100.000 Polonais catholiques vivant dans le petit « quartier Juif « pour y entasser, en 1941, près de 400.000 personnes venant des environs ou des Tziganes, voire des réfugiés Juifs d’Allemagne. C’est la seconde étape de leur plan. Dès l’invasion de la Pologne, les nazis imposent en zone occupée le port du brassard blanc avec l’étoile bleue. Ils font régner la terreur en fusillant les otages dans la rue, en multipliant les humiliations et les brutalités gratuites. Ils confisquent les entreprises, s’approprient les comptes bancaires lorsqu’ils existent. De plus, ils interdisent aux Juifs de voyager en train et d’échanger avec les Polonais dits «aryens». Les écoles sont fermées.
Dans ces conditions, l’annonce de la création des ghettos est chaque fois perçue comme une catastrophe. On ramène la population juive à l’état animal. Elle est exposée au chômage, à la famine, au travail forcé, au typhus, à la tuberculose. En 20 mois on décomptera 70.000 morts à Varsovie.
La résistance s'organise
Mais, malgré l’exode des élites, les premières formes de résistance voient le jour. Il faut non seulement vivre, se loger, se nourrir, mais aussi éduquer les enfants et les jeunes, développer la solidarité, l’entraide et le partage, avoir une vie culturelle. Les mouvements de jeunesse remettent en service leurs kibboutzim urbains où se déroulent des rencontres et des séminaires regroupant des participants venus de toute la Pologne avec des conférenciers de qualité comme le poète Itshak Katzenelson, le pédiatre Janus Korczak, ou l’historien du ghetto Emmanuel Ringelblum. Les fermes ou Hahsharas permettent de contribuer à nourrir la population. Il se créé des cantines, des écoles clandestines. Les filles ou les garçons n’hésitaient pas à braver les interdits nazis. Au péril de leur vie, ils se jouaient des frontières, allant d’un kibboutz ou d’une Hahshara à l’autre réconforter les survivants et les encourager à poursuivre le travail éducatif. Pour limiter les risques celles et ceux qui sont choisis pour ces missions (souvent celles), sont plutôt blonds aux yeux bleus et parlent parfaitement le polonais.
C’est ainsi qu’Arié Wilner, dit Jurek, put témoigner des massacres perpétrés par les Einzatzgrupen dans la région de Wilno. L’Hashomer Hatsaïr y dépêchera Tosia Altman pour prévenir les camarades qu’ils pouvaient venir se réfugier à Varsovie. Mais, contrairement à beaucoup, le poète Abba Kovner pressent que les massacres de l’Est ne sont qu’un avant -goût. Il faut s’orienter vers la lutte armée. Mais ils n’ont pas d’armes. Jurek se heurtera au refus de la résistance polonaise mais finira par se procurer 5 pistolets et 8 grenades par l’entremise de communistes du ghetto et de la Gwardia Ludova. Frumka Plotnicka l’aidera. Michal Klepfisz apprendra à fabriquer des bouteilles incendiaires. Faut-il combattre dans les ghettos ou tenter de rejoindre les partisans polonais? Cette prise de conscience est renforcée par d’autres informations qui circulent sur les gazages dans les camions de Chelmno puis par l’extermination des Juifs de Lublin en mars 1942.
C’est à ce moment là, à l’initiative de Joseph Lewartowski, un militant communiste du ghetto, que fut créé le «bloc antifasciste» qui sera vite démantelé par la Gestapo.
Lorsque débutent les déportations à Treblinka le 22 juillet 1942, les habitants du ghetto de Varsovie n’imaginent pas encore leur véritable destination mais ils se ruent sur les «shops», ces entreprises travaillant pour l’armée allemande, afin d’y échapper. Toutefois, il y a aussi de nombreux volontaires qui se présentent pour partir en échange de 3kg de pain et d’un kg de confiture. Czerniakow, le chef du Judenrat, sait ce qui les attend et se suicide. En août, pour savoir ce qu’il se passe, le Bund envoi un reporter: Friedrich Zalman.
Avec la complicité d’un cheminot socialiste il prend le train de voyageurs pour Sokolow, dernière gare avant le territoire occupé par l’Union soviétique. Il apprend que des trains de marchandises transportent tous les jours des gens pour Treblinka à 40 kms et reviennent à vide. Puis il rencontre un de ses camarades socialistes: Uziel Wallach qui, chargé d'évacuer les morts pendant les transports, s’est évadé. Il lui raconte tout: les femmes et les enfants sont gazés le jour, les hommes la nuit. On assassine ainsi jusqu’à 20.000 personnes par jour.
Le soulèvement du ghetto de Varsovie
Dès le 23 juillet s'était tenue une réunion au cours de laquelle l’Hashomer Hatzaïr, le Dror et le Bund s'étaient prononcés pour la lutte armée. Mais la majorité était contre. Parmi les opposants, certains croyaient en la divine providence. D’autres, ce qui revient au même, s’imaginaient que «le monde ne restera pas silencieux». Mais, comme le note Emmanuel Ringelblum: «paradoxalement les adultes se préoccupent plus de la façon de survivre tandis que les jeunes ne pensent qu’à mourir dans la dignité et l’honneur».
- Mordehaï Anielewicz de l’Hachomer Hatsaïr
- Itshak Zukerman (Dror)
- Marek Edelman (Bund)
- Jochanan Morgenstern et Henri Berlinski (Poale Sion)
- Michal Rosenfeld (Parti Communiste)
Arie Wilner, dit Jurek, sera son représentant auprès de la résistance polonaise.
Un comité Juif de coordination regroupera toutes les organisations de gauche. Léon Feiner sera son délégué.
Par ailleurs, l’Union Juive militaire (Zydowski Zwiezek Wojskowy), est constituée de sionistes de droite et du mouvement «Betar», commandée par Pavel Frenkel elle participera au soulèvement.
Après avoir exterminé plus de 300.000 hommes femmes et enfants à Treblinka, Il ne reste plus que 50.000 personnes dans le ghetto: les membres du Judenrat, ceux qui travaillent dans les ateliers Toebbens, Shultz et dans le quartier des brossiers ainsi qu’environ 25.000 clandestins, les «chats sauvages» qui se terrent dans les caches. Himmler donne, le 9 janvier 1943, l’ordre de liquider le ghetto après avoir déporté tous ses habitants. Le 18 janvier est un échec cuisant pour les nazis, obligés de battre en retraite et d’interrompre les déportations.
Ils reviendront plus nombreux encore le 19 avril, jour de Pessah . Le premier jour ils sont encore repoussés. Le 20 avril le SS Stroop prend les affaires en main et malgré la supériorité des armes, les combats dureront jusqu’à la mi-mai. Quelques dizaines de combattants s’échappent par les égouts et avec l’aide du jeune Simha Rotem, dit Kasik, parviennent dans la forêt et cherchent à rejoindre les partisans polonais. La Gwardia Ludova les accueille mais l’Arma Krajowa les rejette, voire les fusille. Les survivants sont à la merci des nazis mais aussi des Schmalcoviki (ceux qui s’engraissent aux dépens des autres). Ne sachant plus où se cacher, certains, même parmi les militants les plus aguerris tomberont dans le piège de l’hôtel Polski tendu par la gestapo qui promet au Juifs un passeport d’Amerique Latine ou de Palestine en échange de citoyens du Reich, pour mieux les envoyer à Bergen Belsen puis à Auschwitz.
Bernard Grinfeld
Le 19 avril 2020
Sur ordre de Klaus Barbie: 44 enfants et 7 éducateurs arrêtés à Izieu et déportés à Auschwitz

Le 6 Avril 1944, 44 enfants et 7 accompagnateurs, extraits des camps de concentration du sud de la France par l'OSE et réfugiés dans la maison d'Izieu sont arrêtés sur ordre de Klaus Barbie et déportés à Auschwitz.
D'Octobre 1943 à Avril 1944, grâce à Miron et Sabine Zlatin oeuvrant pour l'OSE, dans une maison mise à disposition par le sous-préfet Pierre-Marcel Wiltzer, les enfants extraits des camps de concentration du sud de la France pourront vivre un moment ensemble à l'abri. La maison accueillera 105 enfants qui commencent à être dispersés à partir du début de l'année 1944. Après dénonciation, sur ordre de Klaus Barbie, 2 officiers de la Gestapo et 15 soldats de la Wermacht effectuent la rafle brutale des 44 enfants avec leurs 7 accompagnateurs encore présents dans la maison et les déportent à Auschwitz.
Après le procès de Klaus Barbie, avec le concours de Sabine Zlatin et une association qui en a porté le projet, la maison d'Izieu est constituée en mémorial et centre pédagogique.
Cette année, exceptionnellement en raison de la pandémie Covid-19, la commémoration a eu lieu sur les réseaux sociaux:
Documentation complémentaire:

3 | Mot de la Présidente |
4 | Angela Merkel à Auschwitz |
5 | Mur des Noms |
6-7 | Cérémonie de Jérusalem |
8 | Remerciements d’Edouard Philippe |
9 | Pierre Vidal Naquet: 6 000 enfants |
10 | Cérémonie en mémoire de la rafle des juifs tunisiens |
11 | Cérémonie à Bobigny |
12-13 | Théo Klein : un juif libre |
14 | Exposition « Le Chemin vers la Victoire: Juifs soviétiques pendant la seconde guerre mondiale » |
Voyage du souvenir et de la mémoire | |
15 | Bibliothèque |
16 | Assemblée Générale de l’AFMA |
Appel à candidature au Conseil d’Administration | |
Cotisation 2020 |
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Mercredi 5 Février 2020 à 18 heures
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Au cœur de l'actuelle "Cité de la Muette", l'AFMA présente dans son local de Drancy une exposition permanente "Les Yeux de la Mémoire" , y reçoit visiteurs et groupes scolaires. Elle participe et encourage donc tous les efforts visant à faire vivre la mémoire du lieu, comme un récent reportage précédemment signalé.
L'histoire du camp d'internement de Drancy, la "Cité de la Muette" fait l'objet d'un extraordinaire documentaire produit par Ciné Archives et Périphérie.
Ce documentaire sera projeté le Mercredi 5 Février à 18 heures, dans l'Auditorium de la Mairie de Paris.
La projection du documentaire « Cité de la Muette » de Jean-Patrick LEBEL sera suivie d'un débat.
Inscription obligatoire au 01 40 40 12 50 ou
Cette invitation personnelle sera demandée à l’entrée
Entrée : 5, rue de Lobau - 75004 Paris
Métro : Hôtel de Ville
Carton d'Invitation à imprimer
Lundi 27 Janvier 2020
à 14 heures, Ancienne Gare de Déportation de Bobigny
69-151 avenue Henri Barbusse
93 000 Bobigny
L'AFMA et la municipalité de Bobigny vous invitent à commémorer le 75ème anniversaire de la Libération du camp d'Auschwitz sur le site de l'ancienne de déportation gare de Bobigny
Agenda de la commémoration:
Suite à la récente offre à la vente, sur la plateforme marchande d'Amazon, de boules de Noël, serviettes et autres objets utilisant des images du camp d'Auschwitz, l'AFMA a réagi en adressant à Amazon la protestation suivante:
L'AFMA Association Fonds Mémoire d'Auschwitz a découvert avec indignation que l'usage de la plateforme commerciale d'Amazon a permis l'exploitation à fins mercantiles et provocatrices d'éléments iconographiques du camp d'Auschwitz sur des objets divers.
Nous notons que ces objets ont été retirés à la vente sur la plateforme Amazon mais, après le précédent de la vente de figurines Lego en uniforme nazi, dans la mesure où cet incident n'est pas le premier de cet ordre, nous demandons à Amazon quelles sont désormais les mesures de vigilance mises en place sur l'ensemble de ses plateformes pour prévenir toute récurrence et quelles sanctions ont été prises envers les titulaires du compte vendeur de ces objets.
Nous ne manquerons pas de faire connaître à nos adhérents et amis les suites données à ce nouvel et révoltant incident et partageons l'indignation qui s'est déjà largement exprimée."
Notre Présidente, Madame Isabelle Choko, elle-même rescapée d'Auschwitz-Birkenau, a solennellement mandaté notre bureau pour qu'il porte collectivement notre protestation et y apporte toutes les suites nécessaires.
Le Bureau de l'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz
Préserver et transmettre la mémoire
Drancy - Cité de la Muette
Dans le cadre de l’exposition Tell me about yesterday tomorrow au Centre de documentation sur l’histoire du national-socialisme de Munich, l’artiste berlinois Leon Kahane a travaillé sur le camp de Drancy. Sa grand-mère, la plasticienne Doris Kahane, réfugiée à Paris à 13 ans puis résistante https://www.arte.tv/fr/videos/094068-000-A/quelle-memoire-pour-l-avenir-un-projet-de-l-artiste-leon-kahane/à Marseille où elle fut arrêtée en 1944, y avait été internée à l’époque nazie.
Leon Kahane est reçu par Lucien Tinader dans le local de l'AFMA où est présentée notre exposition permanente, au coeur du camp d'internement et aborde avec lui la question de la préservation et de la transmission de la mémoire en parcourant la Cité de la Muette d'aujourd'hui.
Disponible en différé sur Arte TV du 28/11/2019 au 28/02/2020
le local de l'AFMA à Drancy sera ouvert au public pendant les Journées du Patrimoine,
Samedi 21 et Dimanche 22 Septembre 2019, de 10h à 18h
Cité de la Muette, 4
93700 Drancy
tel : 01 48 32 07 42
L'exposition permanente qui y est présentée, "Les Yeux de la Mémoire", habituellement visible sur rendez-vous, est présentée sur le lieu même de l'ancien camp et constitue un hommage à la mémoire de tous ceux qui sont passés à Drancy.
L'Exposition permanente se compose de 49 panneaux constituées de plus de 1200 documents iconographiques et administratifs présentés dans l'ordre chronologique de 1933 à 1945 et retraçant les événements composant la deuxième guerre mondiale.
Samedi 7 septembre 2019: AFMA présente au Forum des Associations du 4ème Arrondissement de Paris (2)
Comme les années précédentes, l'AFMA présente ses activités au Forum des Associations
A Paris, dans le 4ème arrondissement: Halle des Blancs Manteaux 48, Rue Vieille Du Temple 75004 Paris Metro : Saint-Paul |
La grande rafle du Vel' d'Hiv (Vélodrome d'Hiver) sera commémorée:
- Le 27 Avril 1945 de Charles Baron
- Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation 2019: Paris 4ème
- Exposition itinérante de l'AFMA à Paris, Mairie du 19ème
- Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation
- Aménagement de l'ancienne gare de déportation de Bobigny
- Hommage: 10 ans déjà que David Douvette nous a quitté
- Manifestation Place de la République Mardi 19 Février
- Commémoration du 74ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz
- La Nuit de Cristal
- Samedi 8 septembre 2018: AFMA présente au Forum des Associations du 4ème Arrondissement de Paris
- Commémoration de la rafle du Vel d'Hiv - journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes de France"
- Hommage à Claude Lanzmann
- L'AFMA participe à la Fête des Associations de Bobigny
- L'histoire d'un immeuble parisien et les rafles de 1942
- Journée nationale de la Résistance - Dimanche 27 Mai 2018
- 73 ème Journée nationale du souvenir de la Déportation
- Plaque Drancy - Hôpital Rothschild 2017
- Samedi 9 septembre 2017: AFMA présente au Forum des Associations
- 31 mai 2017: Décès de notre Président Jacques Céliset