Claude Bochurberg reçoit Bernard Grinfeld, Philippe Moreau et Joseph Finkelsztajn
Claude Bochurberg, dans son émission "Mémoire et Vigilance" recevait Bernard Grinfeld, co-président de l'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz, Philippe Moreau, secrétaire général adjoint de l'AFMA et Joseph Finkelsztajn, réalisateur du film projeté en avant-première, sous l'égide de l'AFMA, "Le Cri du Ghetto résonne encore" sur la transmission intrafamiliale du traumatisme.
L'échange mené par Claude Bochurberg ouvre à la réflexion sur la transmission de la mémoire, collective ou individuelle: approches historiques ou pédagogiques, dans un cadre associatif ou personnel. Pour porter témoignage, le vécu rapporté ou le poids ressenti de l'héritage peuvent être douloureux ou salvateurs.
Discours prononcé par Joseph Finkelsztajn lors de l'inauguration de la plaque au nom de ses parents
le Lundi 28 novembre 2022, à 11h
devant le 55, rue St Antoine 75004 Paris
Il y a deux ans, j’ai demandé à la Mairie si mes parents pouvaient avoir un lieu de mémoire public à leurs noms.
Aujourd’hui, devant vous, je suis heureux et fier de voir ce projet se réaliser. Car cette plaque au nom de mes parents, ici, au cœur du Marais, est une reconnaissance publique de l’histoire des centaines de juifs ashkénazes rescapés du génocide juif, qui ont vécu dans ce quartier à partir des années 50.
Je remercie d’abord la copropriété de l’immeuble, qui a voté à l’unanimité pour ce projet.
Mille mercis à la Mairie de Paris et son personnel dévoué, en particulier Céline Aveline qui m’a accompagnée tout au long de ce projet.
Bien sûr, de tout cœur, à Ariel Weil et Laurence Patrice, les élus qui ont permis cet événement symbolique !
Merci pour la présence du Grand Rabbin Kaufman, de la synagogue de la Place des Vosges, où ma mère allait, car c’est la synagogue des déportés!
Je vous remercie tous, sincèrement, qui êtes venus ce matin, pour ce moment historique.
Qui étaient mes parents?
Mon père Henieck est né dans un village de Pologne, près de Varsovie.
Au début de la guerre, il a 21 ans. Pendant toute la guerre, il sera un combattant.
Il se retrouve, comme 600 000 Juifs, dans le ghetto de Varsovie.
Il se fait passer pour Polonais et travaille pendant des mois dans une usine. Après un contrôle de la Gestapo, il se retrouve dans un train en direction de Treblinka.
Là, symbole de son énergie à vivre, avec d’autres camarades, il ouvre la porte du train qui l’emmène à la mort, et s’enfuit avec d’autres juifs libérés. Il se cache alors dans la forêt, et cherche à rejoindre la résistance polonaise. Découvrant que celle-ci tue aussi les juifs, il s’enfuie et vit seul pendant des mois dans la forêt, et avance à la rencontre des forces russes.
Il devient alors agent du NKVD, les services secrets soviétiques, avec pour mission de rechercher les collaborateurs pronazis, ukrainiens et polonais, pendant une année, jusqu’à la défaite des nazis.
A la fin de la guerre, il se retrouve seul: toute sa famille, ses sept frères et sœurs, tous mariés, avec leurs enfants, tous ont disparus dans les camps.
Il retrouve une cousine plus jeune, ma mère, et se marie avec elle.
Ma mère Génia est née à Varsovie. Au début de la guerre elle a 13 ans.
Son père meurt lors des premiers bombardements sur Varsovie, marquant le début de la 2e Guerre Mondiale. Sa mère est déportée à Treblinka, Génia elle, s’est cachée dans une armoire pendant la descente de la Gestapo.
Son frère, âgé de 18 ans, est un combattant, lui aussi! En contact avec la résistance polonaise, il introduit des armes dans le ghetto, réussit à sauver ma mère en la faisant sortir du ghetto juste à la veille de l’insurrection, et combat jusqu’à la mort contre les nazis.
À partir d’avril 1943, Génia se cache dans des familles polonaises, et est obligée de changer sans arrêt de lieu d’habitation, pour éviter les dénonciations des habitants, et les nazis.
Pendant l’insurrection, elle voit le ghetto en flamme, loin devant elle, le visage en larmes…
Après la guerre, elle se retrouve seule, toute sa famille a disparu.
Après son mariage avec Henieck, elle voulait alors faire des études d’avocat, mais l’antisémitisme polonais, très violent, l’oblige à quitter le pays.
Sur le chemin vers la France, ils se retrouvent emprisonnés pendant des mois à Berlin par les soviétiques, dans les mêmes geôles que les nazis.
Arrivés en France, une nouvelle vie commence. Ils sont bien accueillis par leur nouveau pays. Ils doivent faire n’importe quel travail pour vivre, alors mon père devient tailleur en confection pour dames, et Génia l’aide dans ce travail.
Ils travaillent dur, parfois 16 heures par jour, comme des centaines d’autres juifs ashkénazes installés dans le Marais.
Leurs amis du quartier sont des survivants comme eux, parlent yiddish et discutent beaucoup politique: la politique a remplacé la religion.
Imaginez leur vie, dans cet appartement au 55, rue St Antoine, à travailler dur, vivre, et avoir deux enfants qu’ils élèvent du mieux possible, et économiser et se sacrifier pour eux.
Mon père, et j’en suis fier, était un libre penseur : il n’adhérait à aucune religion, ni à aucune idéologie. Il lisait beaucoup, en français et en yiddish, et appréciait beaucoup la littérature française. Il était très réservé, et silencieux sur son passé.
A partir des années 80, ma mère Génia s’est mise à écrire des poèmes sur son vécu. En 1986, elle édite un recueil de poèmes «Le Cri du ghetto» qui obtient un prix de poésie à la Mairie de Paris: elle en sera très fière, toujours. Elle témoigne ensuite sur son passé, dans des soirées poésie, dans des journaux, au lycée Charlemagne aussi, et dans le film que j’ai réalisé «la Saga des Finkelsztajn». Elle participe aussi à des émissions radio.
C’était toute sa vie, une militante de la mémoire, du « plus jamais ça» jusqu’à la fin. A 86 ans encore, elle a témoigné, avec une mémoire si précise, devant une salle pleine, au Mémorial de la Shoah.
Puis elle s’est battue aussi dans des associations, pour le retrait des Carmélites d’Auschwitz dans les années 80, et pour la commémoration de la Shoah dans la communauté et en France, avec Simone Veil et d’autres: son espoir s’est réalisé! Elle répétait toujours: vous, les jeunes générations, il faut se battre pour la liberté, toujours et encore.
Alors mes parents Génia et Henieck Finkelsztajn, sont un exemple de ces juifs qui ont réussi à échapper à l’enfer, et ont combattu toute leur vie dans l’ombre pour survivre, après avoir perdu tous leurs proches.
Le Cri du ghetto résonne encore
Projection et débat
Dimanche 5 mars 2023, 15h (entrée dès 14:45)
Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris
L’AFMA vous invite à l’avant première du film Le Cri du ghetto résonne encore.
La projection sera suivie par un échange avec le réalisateur autour du sujet de la transmission de la mémoire, du témoignage et de son inscription dans le présent.
Le Cri du ghetto résonne encore est un documentaire sur la transmission intrafamiliale du traumatisme de la Shoah.
À travers le portrait sur trois générations d’une famille marquée par la mémoire du génocide du peuple juif, ce film révèle la difficulté qui persiste, à raconter cette histoire indicible et fragmentée.
Faisant dialoguer des extraits d’entretiens datant de 1994 avec d’autres plus récents, le réalisateur retrace les périples vécus par ses parents Génia et Henieck Finkelsztajn, tous deux survivants du ghetto de Varsovie, et met en scène sa quête intime pour se libérer du poids de ce passé et perpétuer la transmission de cette mémoire.
Le Cri du ghetto résonne encore, 2023 Joseph Finkelsztajn
Film couleur | Durée : 50 minutes | Réalisation : Joseph Finkelsztajn | Montage et post-production : Garance Scharf, Antoine Courtin | Musique : Alexandre Finkelsztajn
Cérémonie commémorative anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz,
journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité
VENDREDI 27 JANVIER 2023 à 16 heures
Ancienne Gare de Déportation, 151 avenue Henri Barbusse 93000 Bobigny
L'AFMA vous encourage à répondre à l'invitation de M. Abdel Sadi, Maire de Bobigny, et de Mme Emma Deveau, adjointe au maire à la mémoire et aux anciens combattants.
- 15h15 Départ en car de la place Rabin-Arafat
- 16h00 Cérémonie officielle
- Discours de l'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz
- Discours de Monsieur le Maire
- Lecture de textes et de témoignages
- Intervention du conservatoire Jean Wiener
- Recueillement et dépôt de gerbes
Cette année, la cérémonie commémorative se tiendra sur le site aménagé et récemment ouvert au public, résultat d'un long projet lancé par l'AFMA, la Ville de Bobigny et d'autres partenaires dont la SNCF.
Conformément à ses engagements pour le développement du projet, pour l’AFMA, Association Fonds Mémoire d’Auschwitz, Micheline Tinader notre trésorière et Bernard Grinfeld Co-Président remettront à la ville notre contribution à la réalisation du projet d’aménagement du site de l’Ancienne Gare de Déportation, assurant en particulier la mise en place de la série de stèles commémoratives des convois.
1943-2023: Rafles, évacuation et destruction des Vieux-Quartiers
L'AFMA vous invite à participer, avec les autres partenaires, à la commémoration des 80 ans des rafles de Marseille:
Le 29 Janvier 2023, 10 heures
Hôtel de Ville, Quai du Port
- Inauguration de l'exposition "Les Juifs de France dans la Shoah" en Espace Muséal Bargemon
- Cérémonie de clôture à l'Opéra de Marseille avec le dévoilement de la première stèle du parcours mémoriel
Sur le parvis de l'Opéra à 14 heures
En partenariat et en présence de :
Le Mémorial de la Shoah / L’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre / l’Amicale des déportés d’ Auschwitz / l’Association Fonds Mémoire d’Auschw itz / les Associations de Déportés ADIRP , AFMDl /Amicale de Sachsenhausen / le C.R.I.F . Marseille-Provence / le Fonds Social Juif Unifié / le Consistoire Israélite de Marseille / le Comité Français pour Yad Vashem et les Justes/ la Fédération Nationale de la Mémoire Vive la Résistance / le collectif Saint-Jean 24 janvier 1943
RSVP avant le 20 janvier :
80ème anniversaire du départ du convoi des 31000
Dimanche 22 Janvier 2023
L'AFMA se joint à l'invitation des municipalités, de l’association “Mémoire vive des convois des 45000 et des 31000 d’Auschwitz-Birkenau ” et des associations d’anciens combattants des Lilas et de Romainville pour commémorer le départ du convoi des 31000
- 9h Hôtel de Ville de Romainville
- 10h Fort de Romainville
Paris 4ème, école de la rue de l'Ave Maria : dévoilement d'une nouvelle plaque aux élèves juives déportées
Allocution de M. Ariel Weil, maire du 4ème arrondissement de Paris, devant les élèves, les enseignants, les familles et les parisiens
Ce Vendredi 20 Janvier 2023, après de minutieuses recherches d'archives menées par les associations de mémoire (AMEJD, ...) une nouvelle plaque a été dévoilée dans l'école primaire de la rue de l'Ave Maria dans le quatrième arrondissement de Paris.
La nouvelle plaque restitue le nombre de 46 jeunes élèves de l'école, victimes des arrestations, de la déportation puis de l'extermination organisées sur base raciale par les nazis allemands et leurs collaborateurs français du régime de Vichy.
Après les allocutions de la directrice de l'école, du maire de l'arrondissement, de l'adjointe à la mémoire de la maire de Paris, des représentantes des associations, la commémoration marquée par la chorale des enfants, illustrant un important travail des élèves sous la direction de l'équipe enseignante de l'école.
Les jeunes élèves ont ensuite procédé à la lecture des noms des élèves juives dont la mémoire est ainsi rappelée.
Le site de la Gare de Déportation de Bobigny est ouvert au public!
Au long de nombreuses années, l'AFMA a porté avec la ville de Bobigny, la SNCF et d'autres acteurs le souci de la préservation puis la valorisation du site de la gare de déportation de Bobigny, comme le rappelle Bernard Grinfeld dans son éditorial notre Lettre de l'AFMA n°113 de décembre 2022.
A l'occasion de la mise en place des stèles commémorant les convois partis de cette gare vers Auschwitz, l'AFMA a versé les fonds qu'elle avait recueillis pour que cela soit fait.
Le 18 Janvier 2023, le site sera ouvert au public, l'inauguration officielle est prévue le 18 Juillet 2023, pour le 80ème anniversaire du premier convoi parti de la gare de Bobigny.
Nous aurons l'occasion de revenir sur les évènements qui y seront organisés, à commencer par la traditionnelle commémoration de la libération du camp d'Auschwitz, le 27 Janvier.
Ecouter la Muette, l’histoire des mémoires d’une cité de Drancy
Dimanche 8 Janvier 2023, France Culture présentait une expérience, celle de Myriam Rabah-Konaté revenant sur ses souvenirs de jeune écolière traversant la Cité de la Muette, sa découverte de l'histoire centrale du camp dans la déportation en France et sa perception parmi les petits écoliers d'aujourd'hui.
Parmi les témoignages, ceux de nos amies Alice Chekroun et Micheline Tinader avec Lucien Tinader, toujours présents dans la Cité où ils animent encore le local de l'AFMA et participent de cette mémoire vive dont l'émission veut porter écho.
Nous vous invitons à réécouter cette stimulante émission "Ecouter la Muette, l’histoire des mémoires d’une cité de Drancy" réalisée par David Jacubowiez
Cérémonie commémorative de la rafle des Juifs de Tunis par les SS
Dimanche 11 décembre 2022, à 10h45
Mémorial de la Shoah
17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris
L'AFMA partage l'invitation à honorer de votre présence la cérémonie commémorative organisée par la Société d'Histoire des Juifs de Tunisie S.H.J.T., destinée à rappeler la mémoire des Juifs de Tunisie déportés et exterminés dans les camps d'Europe, des victimes de la barbarie nazie dans les camps de travail institués sur le territoire tunisien pendant la période de l’occupation par les troupes de l’Axe et à faire connaitre un épisode de la Shoah souvent ignoré. Un hommage particulier sera rendu aux morts au Champ d’honneur sur les différents théâtres d'opérations.
Dimanche 18 Septembre 2022
de 14:00 à 16:00 heures
Dans le cadres des Journées du Patrimoine, l'AFMA ouvrira les portes de son local et de son exposition permanente au coeur de la Cité de la Muette.
Nous serons heureux de vous y accueillir, de présenter l'exposition comme d'échanger sur nos activités et nos projets.
Samedi 17 septembre, de 15h à 16h 30
Dimanche 18 septembre, de 11h à 12h 30
Dans le cadre des Journées du matrimoine et du patrimoine 2022, organisées par la ville de Bobigny et dans le contexte d'une ouverture progressive au public, le site de l'Ancienne Gare de Déportation (69-151 avenue Henri Barbusse, 93000 Bobigny) vous accueille pour deux représentations, par la Compagnie AcontraTempo, de la pièce théâtrale intimiste "Retour à Birkenau" inspirée de l'œuvre-témoignage de l'auteure Ginette Kolinka.
L'AFMA sera présente aux côtés du public et de Ginette Kolinka.
Inscriptions et renseignements sur Tourisme 93 ou par téléphone : 01 41 60 94 94
Et la terre s'ouvrit une dernière fois
France3 TV, Civilisations de Arnaud Sauli (55 min, France)
Mercredi 24 Août 2022, 23h25
Jeudi 1 Septembre 2022, 00h22
Comme le présente le résumé de ce reportage: "en Pologne, dans la foret de Sobibor, Wojtek Mazurek, un archéologue, effectue des fouilles avec une équipe de jeunes pour faire émerger les traces du camp d'extermination. Témoins fragiles, des milliers d'objets ayant appartenu aux victimes sortent de terre. Cette recherche doit s'achever, car le chantier d'un nouveau musée-mémorial débute. Comment commémorer la Shoah sur ses lieux mêmes, aujourd'hui et demain, alors qu'advient une époque sans témoins ? Comment la Shoah, sa violence, continue-t-elle à travailler l'histoire, la mémoire et le présent de la Pologne, de ses citoyens, en particulier de ses jeunes dans une Europe de l'Est de nouveau en prise à la guerre ?"
A Sobibor, où furent assassinés près de 250 000 juifs, il ne reste guère de ce que put être le camp, matériellement, que la ligne de train qui dessert le petit village proche de la frontière avec la Biélorussie. Comme le rappelle le documentaire de Claude Lanzmann "Sobibor, , 16 heures (2001) ", après la révolte qui permit la libération de près de la moitié des prisonniers, les nazis et les gardes volontaires ukrainiens vont assassiner les prisonniers qui n'ont pu s'enfuir, liquider le camp et en effacer les traces, d'où l'importance des recherches présentées par ce reportage.
En Octobre 2021, lors d'un voyage d'étude de l'AFMA, nous avions pu visiter le tout récent musée alors que le reste du site était encore inaccessible et y mesurer les efforts d'une école d'histoire critique qui a émergé en Pologne, comme d'un effort muséographique dont le musée de Sobibor témoigne, face au gouvernement nationaliste et révisionniste du moment.
Nous regarderons donc avec intérêt ce reportage.
Sommaire
3 | Edito |
4-5 | Commémorations : 27 mars 1942 |
6 | Tribune et gare de Bobigny |
7-9 | Assemblée Générale : rapport d'activité |
10-11 | Jean-Claude Nerson - extrait de son article sur l'histoire des Juifs Ukrainiens |
12-13 | 80ème anniversaire de la rafle du Vel' d'Hiv |
14 | Prévention de l'antisémitisme |
15 | Voyage de Mémoire |
16 |
Bulletin d’inscription - Voyage du 30 octobre au 2 novembre2022 Cotisation 2022 |
Rafle du Vel d'Hiv et déportation : commémoration à Fossoy (Aisne)
Vendredi 16 Juillet 2022, 11 heures
Devant la stelle commémorative, le long de la ligne de chemin de fer
Poursuivant une commémoration initiée il y a 32 ans, la mairie de Fossoy nous invite à participer à la commémoration d'un évènement singulier, lié à la grande rafle du Vel d'Hiv.
Le cas du message lancé par Maurice Zélis depuis son wagon de déportation, recueilli et acheminé, au défi des périls, par les époux Carron à son petit frère Jacques, montre un exemple de patriotisme, de solidarité et de courage face à la barbarie criminelle des nazis et de leurs collaborateurs en France.
Samedi 2 juillet de 11:00 à 20:00
Fête de la Ville de Bobigny - Eté 2022
Mail François Mitterrand
L'AFMA Participe, le 2 Juillet 2022, à partir de 11 heures, à la Fête de la Ville de Bobigny
Nous espérons vous y retrouver nombreuses et nombreux.
Journée des Associations - 17ème Festival des Cultures Juives
Espace des Blancs Manteaux, 75004 Paris
19 Juin 2022, de 12:00 à 18:00
L'AFMA Participe, le 19 Juin, à la Journée des Associations du 17ème Festival des Cultures Juives, proposée par Yiddish Sans Frontières sous le patronage de M. Ariel Weil, maire de Paris Centre
Nous vous y espérons nombreuses et nombreux.
ENTREE LIBRE
Après le statut des Juifs publié par le gouvernement de Vichy dès le 3 Octobre 1940, édictant en particulier de nombreuses interdictions professionnelles excluant les juifs de la fonction publique, de l'exercice de professions libérales et de nombreux métiers, les grandes rafles de juifs initiées en 1941, l'ouverture du camp d'internement de Drancy en août 1941, les premiers convois vers Auschwitz en mars 1942, c'est la police française qui est chargée de la distribution des étoiles jaunes dont les autorités d'occupation ont imposé l'usage, prescrit par la 8e ordonnance allemande datée du 29 mai 1942, rendue publique le 1er juin, prenant effet le 7 juin 1942.
Cet élément d'identification des juifs est imposé par les nazis partout en Europe occupée, destiné à marquer les esprits et à faciliter la traque. Les autorités de Vichy avaient déjà recensé les juifs, établi un fichier et fait tamponner, à l'encre rouge, les cartes d'identité avec la mention "juif", mais redoutaient les réactions de réprobation et de solidarité à l'affichage de l'étoile; néanmoins, l'usage de l'étoile fut progressivement étendu à l'ensemble du territoire, à l'exclusion de la zone d'occupation italienne.
- Assemblée Générale Ordinaire 2022
- Qui sommes-nous?
- Gare de Bobigny: cérémonie commémorative du souvenir des victimes et des héros de la Déportation
- Aujourd’hui, ne rien faire, c’est laisser faire: l'histoire alerte le présent
- 80ème anniversaire du départ premier convoi à destination d’Auschwitz
- L'AFMA recommande: 17ème Festival La Résistance au cinéma en Seine-Saint-Denis
- L'AFMA se joint à l'appel du RAAR, 10 ans après la tuerie de l'école juive de Toulouse, Ozar Hatorah
- 27 janvier 2022 : 77ème Anniversaire de la Libération d'Auschwitz
- Nous saluons la mémoire de Raphël Esrail
- Commémoration de la rafle de Tunis (9 Décembre 1942)
- Isabelle Choko dédicace son livre à la Mairie de Boulogne-Billancourt
- 9 Novembre 1938 : Commémoration de la "Nuit de Cristal", pogrom nazi
- 16ème Festival : la Résistance au cinéma (8-27/11/2021)
- 80ème anniversaire de l’ouverture du camp de concentration de Drancy
- 31Juillet 1944 : le Convoi 77
- Lettre de l'AFMA N°108
- Rafle du Vel d'Hiv et déportation : commémoration à Fossoy (Aisne)
- Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire
- Lettre de l'AFMA N°107
- Commémoration à la Gare de déportation de Bobigny